En France, 40 000 à 50 000 personnes meurent d’un arrêt cardiaque chaque année, avec un taux de survie de 4 à 7 % lorsqu’un tel accident survient alors que ce taux atteint 40 % dans d’autres pays.

Ceci est dû principalement à deux facteurs : le manque de formation de la population aux gestes qui sauvent et la peur de mal effectuer l’un de ces gestes et d’être poursuivi pénalement en cas d’aggravation involontaire de l’état d’une personne en détresse.

La loi du 3 juillet 2020 va permettre non seulement d’intégrer l’apprentissage des gestes qui sauvent dans le cursus scolaire, mais aussi de dégager la responsabilité pénale des personnes qui portent secours spontanément avec la création d’un statut de « citoyen sauveteur ».

Pour qui ? établissement scolaire, entreprises, particuliers…

modalités de formation : présentiel et sur une durée de 2 heures par groupe de 15 max

Contenu de formation

1. Assurer la sécurité de soi-même, de la victime ou de toute autre personne et de transmettre au service de secours d’urgence, les informations nécessaires à son intervention ;
2. Réagir face à une hémorragie externe et installer la victime dans une position d’attente adaptée ;
3. Réagir face à une victime en arrêt cardiaque et utiliser un défibrillateur automatisé externe.

Il s’agit d’une première approche du secourisme, pour vous amener vers le PSC 1 qui  reste la formation citoyenne complète de référence sur 7 heures.

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Arrêté du 30 juin 2017 – Sensibilisation aux Gestes Qui Sauvent

statut du citoyen sauveur : loi du 03 juillet 2020/ journal officiel de la republique